Vu The Flash au ciné hier soir. Et comme annoncé un peu partout par les critiques et les avis des spectateurs, c'est une déception. Une déception d'autant plus cruelle quand on compare au comics dont le scénario est adapté (Flashpoint) et à la précédente adaptation du comics en question en dessin animé. Mais au final c'était pas si pire que ça, et j'en retire quand même du positif.
On va évacuer de suite ce qui ne va pas : déjà, Ezra Miller joue comme une patate et est insupportable environ une scène sur deux. Bon, je doute que ce soit entièrement sa faute, j'accuse plus volontairement le script, qui semble hésiter entre la comédie super-héroïque à la Shazam et la fresque mythologique à la Zack Snyder et change d'avis tous les plans. Résultat des courses, le film ne prends pas son sujet au sérieux la moitié du temps et accumule les tentatives de blagounettes en se disant que si on en lance 10 par scène y'en a bien 1 qui va faire mouche dans le lot. Spoiler alert : c'est non. Pour ne rien arranger, le film vomit des effets visuels absolument abominables dès qu'il s'agit de montrer la vitesse du héros en action (mention spéciale à la scène d'introduction et à ses terrifiants bébés en CGI)...
Mais tout n'était pas complètement naze non plus : l'essentiel d'une adaptation de Flashpoint est là, l'univers de DC Comics est plutôt bien utilisé, l'action est plutôt bien filmée (passée le désastre de la scène d'ouverture), le Batman de Michael Keaton fait super plaisir à voir et le film est très très généreux en caméos qui réchauffent mon petit cœur de fan. Bref, il restait suffisamment de trucs cools pour qu'on évite le naufrage complet d'un Black Adam.
Et symboliquement parlant j'ai trouvé sympathique de clore cette itération de la Justice League comme elle avait commencé : avec l'invasion de Zod. Ca donne à tout ça une sensation de cloture et une envie de repartir sur des bases plus saines avec le prochain reboot cinématographique. Maintenant je croise très fort les doigts pour que James Gunn ne rate pas son coup...
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