Ce soir c'était retour au ciné avec Jurassic World 3. Et bien comme prévu, c'était pas bon. Mais genre pas du tout. Au niveau du précédent voir légèrement pire.
Le film commence pas trop trop mal, avec un scénario complètement pété mais qui a au moins le mérite de tenter de développer un propos et qui veut très fort parler d'enjeux politiques et écologiques, en prenant comme protagonistes des personnages devenus militants des droits des animaux et des lanceurs d'alertes. Ca reste pas très très logique et le film commence à se la jouer techno-thriller avec des dinosaures en simple éléments de décor. Jusque là, je me dis qu'on peut avoir une "bonne" surprise: faut pas rêver, le scénario reste construit sur un assemblage sans logique de clichés, mais au moins y'a une volonté de faire quelque chose de différent. Et on a en bonus quelques plans forts jolis pour finir de donner un peu d'espoir.
Et arrivé au tiers, tout se casse la gueule. Le scénariste s'est rappellé qu'il écrivait un Jurassic Park et donc il s'est senti obligé de coller le reste de l'action dans un parc (une réserve naturelle cette fois), avec des systèmes de sécurité qui déconnent, des méchants scientifiques aveuglés par le pognon et des jeeps qui font des tonneaux dans la boue. Et comme il avait un cahier des charges précis à respecter il a rempli le reste avec des "hommages" aux films précédents de la saga (personnellement je dirais "décalque" plutôt qu'hommage mais je suis quelqu'un de méchant).
Et cerise sur le gâteau : ca fait maintenant 2 films DE SUITE qu'on nous promet dans les bandes annonces une histoire qui montre des dinosaures qui cohabitent dans le monde moderne un peu en mode film catastrophe à la Roland Emmerich et que le produit final se dégonfle et ressort la même recette sans trop se faire chier.
Bref, Jurassic Park aurait dû s'arrêter au second film. Depuis que Spielberg a lâché les commandes ce n'est qu'une lente agonie...
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