Entre la fin de semaine dernière et ce midi, j'ai dévoré la série animée Blade Runner: Black Lotus sortie l'hiver dernier. L'histoire se place entre le film original et Blade Runner 2049 et centre son histoire sur Elle, une jeune femme qui se reprend conscience amnésique dans un camion roulant dans le désert en direction de Los Angeles. Ses seuls indices sur son identité et son passé est une caméra high-tech au contenu crypté et le fait qu'elle semble savoir se battre à un niveau quasi surhumain. Licence Blade Runner oblige, ça parle de ce qui fait notre humanité et notre identité, de l'importance et des pièges posés par les souvenirs et du poids de notre passé sur nos futurs. Et cerise sur le gâteau, les scénaristes ont compris ce qu'était Blade Runner et ne se contentent pas de simplement dériver l'univers visuel et d'en faire une série d'action. L'ambiance "film noir" est intacte et l'aspect contemplatif des deux films est bien présent.
Bon, par contre si vous avez vu la bande annonce ou la moindre image, vous aurez sûrement remarqué le gros problème de cette série : l'argent s'est barré à Cancun faire la teuf et il ne reste clairement pas assez de budget pour obtenir une 3D qui dépasse les capacités d'une Playstation 2 en fin de vie. Bref, à l'arrêt c'est moche et l'animation est trop souvent trop rigide, surtout pour les personnages en arrière plan. Mais la bonne nouvelle c'est que la série semble être consciente de ses points faibles et compense avec une direction artistique très réussie, une mise en scène généralement très bien sentie et des combats très bien chorégraphiés.
Au final le mélange animation à la japonaise et univers de Blade Runner prend bien, l'histoire gagne en intérêt au fur et à mesure qu'elle avance et on passe vite outre les défauts techniques. Bref si vous êtes fans de cet univers ou si vous cherchez de l'inspi pour du jeu de rôles cyberpunk (ou pour le prochain Blade Runner RPG de Free League) vous pouvez y aller, vous ne regretterez pas 🙂
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