Sous la Seine

Actualité olympique oblige, on a vu Sous la Seine hier soir. Si vous étiez passés à côté de l'annonce de ce nanar de luxe version Netflix, le pitch est hyper simple : pendant que Paris acceuille une compétition de triathlon qui doit se dérouler dans la Seine, un gros requin méchant quitte son Pacifique natal et s'en va nager jusque dans Paris à cause de la pollution plastique et du réchauffement climatique. Et du coup, forcément il va manger des gens. Et y'a Bérénice Bejo dans le rôle principal, parcequ'apparemment elle devait payer ses impôts.

Initialement, dans sa première partie, le film partait plutôt bien. Le scénario était certes très con sur le principe, mais il y avait suffisamment de vernis pour croire qu'on était face à une sorte de fable écologique déguisée en film de méchant requin (où il s'agit plus de sauver le requin tueur avant qu'il ne meurt étouffé par l'eau douce et la pollution de la Seine). Mais arrivé à la moitié du bazar, après une scène dans les catacombes plutôt réussie en termes de tension, le scénariste pète les plombs et le film vire au grand n'importe quoi pour se terminer sur une fin absolument pas satisfaisante et complètement grotesque... Et qui appelle probablement à une suite...

Bref, comme on pouvait le craindre c'était vraiment pas bon. Mais tout n'était pas complètement à jeter là dedans : c'est globalement très bien filmé (mais bon c'est Xavier Gens qui tiens la caméra alors ça aide...), la photo est parfois magnifique sur certains plans et le casting tiens globalement la route (mention spéciale à Anne Marivin qui joue la Maire de Paris comme une parfaite synthèse d'Anne Hidalgo, de Rachida Dati et de Valérie Pécresse dans son interprétation).

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