Daybreak

Je profite de cette fin de semaine pour revenir sur l'un des jeux de plateau qui m'a le plus impressionné ces derniers temps : Daybreak, le nouveau jeu coopératif des créateurs de Pandemic. Il est toujours question de sauver l'humanité mais on quitte les urgences médicales pour l'urgence du réchauffement climatique.

Chaque joueur joue une nation ou un bloc de nations (la Chine, les USA, l'Europe ou le Monde Majoritaire) et va devoir mettre en place des politiques et des projets destinés à aider la planète à atteindre le point de bascule climatique (où les émissions de carbone restantes peuvent être absorbées sans créer une hausse de la température) avant 6 tours de jeu, que la température ne monte de plus de 2° ou que l'un des pays s'effondre dans le chaos.

La présence d'un grand plateau avec une carte du monde pourrait faire croire à une réutilisation des mécaniques de Pandemic mais ce n'est absolument pas le cas. Le cœur du jeu est basé sur des combinaisons de cartes, que chaque joueur met en place en même temps, en empilant des cartes soit devant d'autres (pour bénéficier de leurs pouvoirs) soit derrière d'autres (pour donner plus d'icônes et donc de puissance aux cartes au premier rang). 

Le nombre de micro-choix effectués par les joueurs, combiné au fait que les tours soient simultanés permet à Daybreak d'esquiver le gros problème qui peut survenir dans d'autres jeux du même genre (dont Pandemic): la présence d'un joueur expert qui dirige le groupe et dit à chacun quoi faire pour gagner (ce qui est quand même nettement moins fun pour le reste de la table). Comparé à Pandemic, le jeu est également moins punitif et un peu moins rude, ce qui rend les premières parties de découverte plus agréables.

Bref, Daybreak c'est une excellente découverte que je recommande à tous les amateurs de jeux coopératifs et à tous ceux qui rêvent de pouvoir un jour taxer les riches pour sauver la planète 😁

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