Hier soir j'ai dévoré The Labyrinth, le dernier artbook en date de Simon Stålenhag récemment traduit dans la langue de Jul par Akileos et j'ai beaucoup aimé. Bon, je ne suis vraiment pas objectif, j'adore le travail de Stålenhag et j'avais déjà dévoré les précédents (Tales from the Loop, Things from the Flood et The Electric State) et leurs adaptations en jeux de rôles donc j'étais relativement en terrain connu.
The Labyrinth prend place en Scandinavie dans un futur proche. L'étranges sphères noires flottent dans le ciel et l'athosphère est devenue si saturée de fumées verdatres que les arbres ne fleurissent plus au printemps et que les enfants n'ont jamais connu la véritable couleur du soleil. Matt, Sigrid et Charlie, les protagonistes de notre histoire, vivent dans une sorte d'abri sous-terrain un brin totalitaire. Ils sont envoyés en mission dans un avant-poste à la surface pour y faire quelques relevés et de la maintenance. La solitude va replonger nos trois protagonistes dans leurs pires souvenirs de l'époque où le monde s'est effondré.
Depuis Things from the Flood, on avait compris que rien n'était fondammentalement joyeux chez Stålenhag mais avec The Labyrinth on a vraiment franchis un cap dans la noirceur : la nostalgie s'est effacée, le monde n'est plus qu'un désert gris-vert sans vie et les protagonistes sont brisés psychologiquement. Il n'y a plus vraiment d'espoir. Le monde est terne et les derniers humains ont pratiquement perdu leur humanité.
Mais Stålenhag reste un excellent conteur et j'ai adoré plonger dans cet univers aussi déprimant que mystérieux. Je serais très curieux de voir ce que l'équipe de Free League pourrait en faire en jeu de rôles, je pense qu'il y a un gros potentiel de jeu d'exploration post apocalyptique un peu à la Mutant Year Zero.
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